Dans cet article, je te dévoile absolument tout ce que tu dois savoir pour préparer et réussir la dissertation de culture générale en Prépa HEC.

Dissertation culture générale Prépa HEC

Romain Treffel dissertation

La culture générale (ou « CG ») est un peu le parent pauvre de la Prépa HEC. Les élèves donnent la priorité aux mathématiques, matière exigeante mais rentable.

Les concours des grandes écoles de commerce comportent 3 épreuves de culture générale :

  1. la dissertation ;
  2. la contraction de texte ;
  3. la synthèse de textes.

La dissertation de culture générale est, des trois épreuves, celle qui demande la préparation la plus importante.

Les candidats la craignent parce qu’ils sont submergés par une quantité impressionnante d’informations ; parce qu’on ne leur donne pas de consignes méthodologiques précises ; et parce que les résultats sont réputés aléatoires.

En réalité, il est possible de réussir l’épreuve en étant très pragmatique, avec un travail réduit et ciblé.

Le point de départ est de connaître les « règles du jeu » sur le bout des doigts.

Vous devez apprendre les règles du jeu. Puis vous devez mieux jouer que tout le monde.
– Einstein

Lis attentivement cet article, et tu connaîtras toutes les « règles du jeu », explicites et implicites, qui permettent de réussir la dissertation de culture générale en Prépa HEC et aux concours des grandes écoles de commerce.

Cet article a vocation à être exhaustif, donc n’hésite pas à me poser des questions dans les commentaires ou à m’y suggérer des informations à ajouter.

Pourquoi une dissertation de culture générale en Prépa HEC ?

Jean-Marc Daniel Prépa HEC

Professeur à l’ESCP Europe, l’économiste Jean-Marc Daniel affirme, en référence à une citation de François Mitterrand[1], que les écoles de commerce forment « les futurs officiers de la guerre économique ». Or, on exige de « futurs officiers » certaines qualités de dirigeants – contrairement aux simples soldats, qui sont des exécutants.

Tout d’abord, on attend d’eux qu’ils soient capables de prendre de bonnes décisions.

Décider demande de réfléchir efficacement, c’est-à-dire de savoir résoudre un problème intellectuel. C’est en cela que consiste, en son fond, l’exercice de la dissertation de culture générale.

Décider demande ensuite de pouvoir compter sur une certaine maturité intellectuelle. Un jeune officier manque certes d’expérience, mais il peut s’enrichir de l’expérience et de la sagesse transmises par les plus grandes œuvres de l’humanité. Inutile de voter 20 fois pour prendre conscience des limites de la démocratie, il suffit de s’intéresser à La République de Platon. Inutile de tenir boutique toute une vie pour comprendre la logique du capitalisme, il suffit de se familiariser avec les idées d’Adam Smith ou de Marx.

Telle est la raison d’être, en Prépa HEC, de l’objet vaguement identifié qu’est « la culture générale » : un fonds de connaissances (essentiellement philosophiques et littéraires) qui sera pour le « futur officier de la guerre économique » une source externe d’expérience et de sagesse, grâce à laquelle il prendra de meilleures décisions.

La véritable école du commandement est celle de la culture générale.
– Charles de Gaulle, Le fil de l’épée

Enfin, on attend aussi du « futur officier » qu’il communique efficacement. Il doit donc s’exprimer clairement – à l’écrit comme à l’oral – et réussir à convaincre ses interlocuteurs. C’est en cela que consiste, en sa forme, l’exercice de la dissertation de culture générale : il sert à évaluer l’efficacité de la communication écrite de l’élève.

Or, cette dernière compétence est en réalité la plus importante !

Voici en effet ce que dit le programme officiel de Prépa HEC[2] :

Cet enseignement a trois objectifs majeurs :

  1. Il vise à développer chez les étudiants la maîtrise de l’expression écrite et orale ainsi que l’aptitude à communiquer, compétences indispensables pour leur future vie professionnelle.
  2. Il les entraîne à approfondir leur réflexion personnelle et leur sens critique.
  3. Il leur permet d’enrichir leur culture et de mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent.

Comme je le répète à mes élèves de Prépa HEC, les théories de Platon ne seront d’aucune utilité à un « officier de la guerre économique ». En revanche, réfléchir efficacement à un problème et s’exprimer clairement sont des compétences fondamentales, utiles en toutes circonstances, professionnelles comme personnelles, tout au long de la vie.

De ce point de vue, l’acquisition de connaissances culturelles apparaît un peu, dans l’exercice de la dissertation, comme un prétexte pour évaluer les capacités de réflexion et d’expression.

Je t’envoie 2
dissertations sur le désir et 3 copies de concours

Le programme de la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Programme dissertation culture générale Prépa HEC

En 1ère année, les cours de culture générale visent à consolider et à enrichir le socle de connaissances constitué au lycée. De ce point de vue, la matière est un peu le prolongement du français étudié jusqu’en première et de la philosophie étudiée en terminale.

Le programme précis comporte 9 axes :

  1. L’héritage de la pensée grecque et latine
  2. Les apports du judaïsme, du christianisme et de l’islam à la pensée occidentale
  3. Les étapes de la constitution des sciences exactes et des sciences de l’homme
  4. L’essor technologique, l’idée de progrès
  5. La société, le droit et l’État modernes
  6. Les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance
  7. L’esprit des Lumières et leur destin
  8. Quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la Renaissance
  9. Les principaux courants idéologiques contemporains

En 2ème année, les cours de culture générale se concentrent sur le thème des épreuves de dissertation des concours BCE et ECRICOME.

Voici les thèmes qui ont été sélectionnés par le passé :

  • Le désir (2020)
  • La mémoire (2019)
  • Le corps (2018)
  • La parole (2017)
  • La nature (2016)
  • La vérité (2015)
  • L’espace (2014)
  • Le plaisir (2013)
  • La société (2012)
  • L’imagination (2011)
  • La vie (2010)
  • La beauté (2009)
  • L’action (2008)
  • La science (2007)
  • La justice (2006)
  • La passion (2005)
  • La croyance (2004)
  • L’échange (2003)
  • La représentation (2002)
  • Le mal (2001)
  • Autrui (2000)
  • La sensibilité (1999)
  • Le bonheur (1998)
  • Le temps (1997)
  • Le pouvoir (1995 et 1996)
  • Le corps (1993 et 1994)
  • La nature (1991 et 1992)

On remarque que 2 thèmes ont été recyclés : la nature (1991 et 2016) et le corps (1993 et 2018).

Les épreuves de dissertation de culture générale et leurs coefficients

Dissertation culture générale HEC - EM Lyon EDHEC - ESSEC

Depuis 2019, il n’existe plus que 3 épreuves de dissertation de culture générale[3] :

  • l’épreuve HEC – EM Lyon qui compte (notamment) pour les écoles de la BCE suivantes : HEC, ESCP Europe, EM Lyon, AUDENCIA, GRENOBLE École de Management, SKEMA, TOULOUSE, MONTPELLIER ;
  • l’épreuve EDHEC – ESSEC qui compte uniquement pour l’ESSEC, l’EDHEC, et l’ICN (toutes les autres écoles de la BCE utilisent l’épreuve HEC – EM Lyon) ;
  • l’épreuve ECRICOME qui compte pour KEDGE et NEOMA.

L’épreuve ECRICOME a généralement lieu à la mi-avril, puis celles de la BCE se tiennent fin avril début mai.

Le coefficient de l’épreuve de dissertation de culture générale varie en fonction du concours et de l’école visée.

Voici les coefficients des 10 « premières » écoles de la BCE :

  • HEC :
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECS ;
    • 6/30, soit 20 % pour les ECE ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECT.
  • ESSEC :
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECS ;
    • 6/30, soit 20 % pour les ECE ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECT.
  • ESCP Europe :
    • 4/30, soit 13,33 %pour les ECS ;
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECE ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECT.
  • EM Lyon :
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECS ;
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECE ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECT.
  • EDHEC :
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECS ;
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECE ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECT.
  • AUDENCIA :
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECS ;
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECE ;
    • 3/30, soit 10 %pour les ECT.
  • GRENOBLE École de Management :
    • 2/30, soit 6,66 %pour les ECS ;
    • 2/30, soit 6,66 %pour les ECE ;
    • 2/30, soit 6,66 %pour les ECT.
  • SKEMA :
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECS ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECE ;
    • 3/30, soit 10 %pour les ECT.
  • TOULOUSE :
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECS ;
    • 5/30, soit 16,66 %pour les ECE ;
    • 2/30, soit 6,66 %pour les ECT.
  • MONTPELLIER :
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECS ;
    • 4/30, soit 13,33 % pour les ECE ;
    • 3/30, soit 10 %pour les ECT.

→ Pour consulter tous les coefficients : ECSECEECT

Voici les coefficients des écoles du concours ECRICOME :

  • KEDGE :
    • 5/25, soit 20 %pour les ECS ;
    • 5/25, soit 20 %pour les ECE ;
    • 3/25, soit 12 %pour les ECT.
  • NEOMA :
    • 4/25, soit 16 %pour les ECS ;
    • 4/25, soit 16 %pour les ECE ;
    • 4/25, soit 16 %pour les ECT.

En synthèse :

  • Les écoles qui accordent le plus gros coefficient à l’épreuve de dissertation de culture générale sont HEC et l’ESSEC (20 % pour les ECE) et KEDGE (20 % pour les ECS et les ECE).
  • Les écoles qui lui accordent le plus faible coefficient sont GRENOBLE École de Management (6,66 % pour les 3 filières), TOULOUSE, AUDENCIA, SKEMA, MONTPELLIER et KEDGE pour les ECT (6,66 %).
  • On peut retenir que la dissertation de culture générale pèse grosso modo pour 1/6ème de la moyenne des concours.

Dans la hiérarchie des épreuves, la dissertation de culture générale passe après les mathématiques, l’économie (pour les ECE), la géopolitique (pour les ECS), le management et sciences de gestion (pour les ECT), et elle est placée sur le même niveau que la LV1 par certaines écoles (ex : AUDENCIA).

Pourquoi la dissertation de culture générale est une épreuve difficile en Prépa HEC

Difficulté dissertation culture générale Prépa HEC

La dissertation de culture générale est une épreuve particulièrement difficile en Prépa HEC pour plusieurs raisons.

En premier lieu, l’exercice de la dissertation en lui-même est complexe. En effet, il recèle plusieurs enjeux concomitants et nécessairement concurrents : l’analyse du sujet, la mise en évidence du problème intellectuel à résoudre, la recherche d’éléments de réponse satisfaisants, l’organisation du propos, la clarté de l’expression, la mobilisation de références pertinentes, etc.

Assurer tout cela n’est pas une mince affaire, c’est pourquoi je t’invite à aller à l’essentiel, à prioriser les enjeux, et à ne pas t’encombrer avec les détails.

Ensuite, les sujets de dissertation donnés en Prépa HEC sont souvent volontairement déconcertants. L’objectif est, dans la logique des concours, de discriminer franchement les candidats en les sortant de leur zone de confort.

Voici quelques exemples de sujets tombés aux concours :

  • « Faire parler un texte » (HEC, 2017)
  • « Crépuscule de la vérité » (HEC, 2015)
  • « Ouvrir un espace » (HEC, 2014)
  • « L’occupation de l’espace » (EDHEC – ESSEC, 2014)
  • « Les blessures de la mémoire » (HEC – EM Lyon, 2019)
  • « Le livre de la nature » (EDHEC – ESSEC, 2016)

De tels sujets mériteraient des thèses entières, parce qu’ils soulèvent souvent des questions qui ont opposé des courants et des auteurs majeurs le long de l’histoire de la pensée.

Vous ne deviendrez pas philosophe en un an, mais les correcteurs n’attendent pas le prochain Nietzsche pour attribuer les bonnes notes.
– Emmanuel Vayleux, Je vais vous apprendre à intégrer HEC

Les sujets HEC – EM Lyon sont les plus difficiles. L’épreuve EDHEC – ESSEC est parfois plus accessible. Les sujets de l’épreuve ECRICOME sont les plus faciles.

L’épreuve est d’autant plus difficile que tu dois disserter sous certaines contraintes :

  • tu ne connais pas le sujet, tu le découvres au début de l’épreuve ;
  • les supports de cours sont interdits ;
  • les conditions sont plutôt stressantes : petite table, beaucoup d’élèves, etc. ;
  • le concours te donne une seule et unique chance de faire tes preuves ;
  • tu as 4 heures, et pas une minute de plus (sur le papier).

Autre source de difficulté, tu as relativement peu de temps à consacrer à la culture générale en Prépa HEC. En effet, une grosse quantité de travail est nécessaire afin de progresser en mathématiques et en géopolitique, économie ou management, si bien que beaucoup d’élèves laissent la culture générale de côté jusqu’aux dernières semaines avant les concours. Pour beaucoup, la matière est la cinquième roue du carrosse.

Enfin, on peut aussi souligner l’aléa de l’épreuve. Les surprises ne sont pas rares aux concours, ce qui fait dire à d’aucuns que la dissertation de culture générale, « c’est la loterie ». Certes, une copie de culture générale ne peut pas être notée aussi objectivement qu’une copie de maths, mais l’aléa du concours résulte simplement du fait que la majorité des candidats n’ont pas identifié efficacement les facteurs de réussite.

Comment réussir la dissertation de culture générale à coup sûr ?

Il faut recourir à une méthode rigoureuse qui mise sur les qualités universelles de la pensée qui s’exprime à l’écrit : la pertinence, la clarté, la rationalité, et la cohérence.

Ces qualités convaincront n’importe quel correcteur de valoriser ta copie.

Les conventions de la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Les épreuves de la BCE

Voici comment le site de HEC présente l’épreuve :

L’épreuve consiste en une dissertation dont le sujet se rattache au thème de réflexion étudié pendant la deuxième année des classes préparatoires. Cette épreuve est destinée à apprécier la capacité du candidat à faire preuve d’une réflexion autonome et éclairée, ainsi que sa capacité à conduire un raisonnement cohérent et à exploiter ses connaissances en philosophie et en littérature.

Un seul sujet est proposé au candidat.

Quelques remarques sur cette présentation :

  • Elle montre clairement que la réflexion est l’enjeu prioritaire de la dissertation de culture générale (« réflexion », « conduire un raisonnement»).
  • En revanche, la mobilisation des connaissances est un enjeu secondaire de l’exercice (il est mentionné en dernier).
  • Elle pose la philosophie et la littérature comme les deux disciplines reines de la matière intitulée « culture générale » – même si cela n’empêche pas de puiser dans d’autres sciences humaines.
  • La réflexion doit bien sûr être « éclairée », mais je te déconseille de rechercher « l’autonomie » ou l’originalité – dont l’appréciation est hautement subjective – car le concours récompense les candidats les plus scolaires.

Très peu de ce que j’ai écrit dans mes copies était vraiment… de moi.
Emmanuel Vayleux, Je vais vous apprendre à intégrer HEC

Sujet culture générale HEC
Le sujet des épreuves HEC – EM Lyon et EDHEC – ESSEC présente également le nota bene suivant : « Il sera tenu compte des qualités de plan et d’exposition, ainsi que de la correction de la langue. Il n’est fait usage d’aucun document et l’utilisation de tout matériel électronique n’est pas autorisée. »

Cette précision rappelle au candidat combien la forme est importante en dissertation. L’organisation de l’argumentation, la clarté du propos, l’orthographe et la grammaire ne sont pas facultatives, ce sont des facteurs essentiels de la qualité de la copie.

Voici maintenant comment le jury de l’EDHEC – ESSEC définit l’épreuve :

La dissertation de culture générale est un exercice, écrit dans une langue maîtrisée et choisie, au cours duquel, à propos d’un sujet faisant explicitement référence au thème de l’année, le candidat manifeste une aptitude tout d’abord à effectuer l’analyse et la problématisation du libellé proposé, ensuite à organiser et mener une discussion construite, sans préjugé, ouverte, conséquente et cultivée ; il y mobilise librement ce qu’il connaît des littératures française et étrangère, des différents arts (cinéma, peinture, photographie, théâtre…), de la tradition philosophique, des sciences exactes et des sciences de l’homme, des grandes religions et des principaux courants idéologiques contemporains ; il y démontre enfin en quoi cet enrichissement culturel permet de mieux comprendre le monde dans lequel il vit.

Quelques remarques sur cette définition :

  • l’exigence de la qualité de la langue est évoquée très tôt ;
  • les concepteurs du sujet s’interdisent a priori de sortir du thème ;
  • le candidat est plus libre (par rapport à l’épreuve HEC – EM Lyon) pour choisir ses références, mais c’est de peu d’importance (puisque la mobilisation des connaissances est un enjeu secondaire de l’exercice) ;
  • c’est probablement pour affirmer l’utilité du programme de bizuth que le jury invite le préparationnaire à utiliser ce qu’il a appris en 1ère année ;
  • la toute dernière consigne (démontrer « en quoi cet enrichissement culturel… ») est trop vague et on ne voit pas comment elle s’insère dans la méthodologie de la dissertation, donc je n’y accorderais aucune importance ;
  • de manière générale, les consignes données dans le paragraphe ne sont pas catégorisées, et encore moins hiérarchisées – elles sont simplement compilées.

En conclusion, je trouve que la définition de l’épreuve EDHEC – ESSEC est trop complexe pour être opérationnelle, elle brouille plutôt les pistes d’une préparation efficace de l’épreuve. J’ajoute que le jury aurait pu inspirer les élèves à s’exprimer plus clairement en s’appliquant d’abord cette exigence à lui-même.

L’épreuve ECRICOME

L’épreuve de dissertation de culture générale du concours ECRICOME laisse le candidat choisir entre 2 sujets : 1 sujet « dans le thème », ou 1 sujet « hors thème » qui porte sur la totalité du programme de 1ère année.

Sujet culture générale ECRICOME

Si les élèves qui ont négligé la culture générale en Prépa HEC choisissent souvent le sujet « hors thème » par défaut, ils ne s’en sortent pas forcément mieux.

Dans sa présentation, le site du concours ECRICOME insiste sur la nécessité de la réflexion :

« L’épreuve de dissertation de culture générale vise à évaluer chez les candidats les capacités de réflexion et d’argumentation, appuyées sur la lecture des grands textes, que l’on est en droit d’attendre d’un étudiant de niveau Bac+2. […] C’est cette capacité de réflexion que l’épreuve du concours a pour fonction de mesurer. »

Voici, en synthèse, les conseils donnés par le site :

  • l’analyse ne doit pas porter exclusivement sur les mots qui font référence au thème, elle doit prendre en compte tous les termes de l’énoncé ;
  • il faut éviter la simple récitation de connaissances (ah) ;
  • la problématisation doit exprimer une véritable difficulté de la réflexion ;
  • l’introduction et l’annonce de plan ne doivent pas donner la solution au problème intellectuel et ainsi « tuer le suspense » ;
  • il est inutile de numéroter les parties et de présenter des titres.

Les conventions propres à la dissertation de culture générale

Les conventions de la dissertation varient légèrement selon la matière et l’examen/concours dans lequel s’insert l’épreuve.

Voici les quelques caractéristiques de la dissertation de culture générale en Prépa HEC :

  • une introduction substantielle, un développement, et une conclusion ;
  • un plan en 3 parties, dit « plan dialectique » (même si d’autres types de plans sont possibles tant que la qualité du propos est au rendez-vous) ;
  • l’annonce du plan en 3 phrases distinctes ;
  • des références principalement philosophiques et littéraires (mais encore une fois, ce n’est pas un enjeu prioritaire) ;
  • le soulignement des références ;
  • l’usage de la 1ère personne du pluriel (« nous ») ou la 3ème personne du singulier (« on »).

La notation de la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Notation de la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Comme toutes les autres épreuves, la dissertation de culture générale est notée sur 20. Étant donnée sa difficulté, les résultats sont habituellement inférieurs à ceux des autres matières.

Le correcteur est plutôt libre dans l’appréciation de la copie. Il ne suit pas un barème précis (à ma connaissance), ce qui renforce l’idée de la « loterie ».

A priori, il fonctionne plutôt par la négative, c’est-à-dire qu’il a tendance à remarquer les imperfections de la copie et à retirer des points en proportion (c’est plus facile). Certains défauts, tels le hors-sujet, une expression défaillante, les fautes d’orthographe et de grammaire, sont rédhibitoires.

Alors que les candidats semblent de plus en plus négliger la correction de la langue, les fautes d’expression font en réalité l’objet d’une « double peine », ainsi que l’explique Emmanuel Vayleux :

« Il est fréquent qu’une copie présentant un style fautif soit sanctionnée au-delà même du barème prévu à cet effet. Difficile effectivement pour le correcteur en charge de noter une copie fautive de dépasser l’a priori négatif qu’ancrent dans son esprit des fautes constantes et il est fréquent que les erreurs de forme se paient également en termes de crédibilité sur le fond. Le tout se répercute, bien évidemment, sur l’impression générale que donne votre prestation, et donc sur la note finale. »

Je vais vous apprendre à intégrer HEC

Si chaque correcteur est différent, sa manière de procéder ressemble probablement à la suivante :

  • il fait une première lecture « d’inspection » pour se faire une idée du produit fini ;
  • il lit attentivement l’introduction et la conclusion à la suite ;
  • il classe mentalement la copie dans la catégorie des mauvaises (0-8), des moyennes (8-12), ou des « bonnes » (12-20) ;
  • il lit rapidement le développement afin de situer la copie plus précisément dans la catégorie.

Tu dois prendre en compte certaines réalités de l’expérience de correction :

  • elle est pénible dans la mesure où le correcteur lit une grosse quantité de dissertations sur le même sujet, et qui se ressemblent dans la médiocrité (de son point de vue) ;
  • il corrige de manière expéditive, car il doit rendre son paquet rapidement, mais aussi parce que c’est plus rentable pour lui (il est rémunéré à la copie) ;
  • la correction d’une copie est forcément influencée, en bien ou en mal, par celle de la précédente : une bonne dissertation relèvera inconsciemment le niveau d’exigence pour la suivante, et inversement.

La notation des dissertations de culture générale à la BCE

La notation des dissertations de culture générale était traditionnellement sévère, mais les jurys ont décidé de calquer leur évaluation sur celles des autres matières. En étirant les notes aux deux extrêmes, ils facilitent eux aussi la discrimination, et donc la sélection des candidats.

« Le jury a pu donner davantage de bonnes ou de très bonnes notes. C’est son souhait comme celui de la Direction des Concours. Désormais, cette dissertation de Culture Générale est très comparable aux autres épreuves du concours, au sens où elle est notée pareillement, et non plus sous-notée. Il en ira de même à l’avenir. »

– RAPPORT DE JURY HEC 2009

« Dans la suite logique du mouvement amorcé les années précédentes, la moyenne générale est très élevée. »

– RAPPORT DE JURY EM LYON 2012

Les correcteurs n’obéissent pas un à barème précis, mais ils peuvent suivre quelques règles implicites comme :

  • maximum 6-8 pour un hors sujet ;
  • maximum 10 au-delà de 20 fautes de langue (tout compris) ;
  • minimum 8 pour une copie « scolaire » qui ne présente aucun des 2 défauts précédents ;
  • minimum 12-14 (grosso modo la barre d’admissibilité) pour une copie qui respecte toutes les conventions et qui traite efficacement le sujet.

Voici les statistiques pour l’année 2018 :

HEC 2018 :

Statistiques dissertation culture générale HEC

Les statistiques ne sont pas « publiques » (sic).

En 2018, la barre d’admissibilité était de 13,98.

EDHEC – ESSEC 2018 :

  • 10,25 de moyenne sur 6 638 candidats ;
    • 10,78 pour les ECS ;
    • 10,52 pour les ECE ;
    • 7,22 pour les ECT.
  • écart-type de 3,19 ;
  • barre d’admissibilité ESSEC : 13,98 ;
  • barre d’admissibilité EDHEC : 12,37.

EM Lyon 2018 :

  • 10,10 de moyenne sur 9287 candidats ;
    • 10,93 pour les ECS ;
    • 10,43 pour les ECE ;
    • 7,01 pour les ECT.
  • écart-type de 3,41 ;
  • barre d’admissibilité : 12,52.

Voici les statistiques pour l’année 2017 :

HEC 2017 :

  • moyenne de 10,11 sur 7633 copies ;
  • écart-type de 3,72 ;
  • 3919 copies (51 %) notées au-dessus de 10 ;
  • 1011 copies (13 %) notées au-dessus de 15;
  • 45 copies notées 20 (0,6 %);
  • barre d’admissibilité : 14,05.

EDHEC – ESSEC 2017 :

  • 10,11 de moyenne sur 6 552 candidats ;
    • 10,62 pour les ECS ;
    • 10,31 pour les ECE ;
    • 7,15 pour les ECT.
  • écart-type de 3,16 ;
  • barre d’admissibilité ESSEC : 13,15 ;
  • barre d’admissibilité EDHEC : 12,35.

EM Lyon 2017 : non communiquées (à ma connaissance)

  • barre d’admissibilité : 12,51.

On peut tirer quelques conclusions de ces statistiques :

  • au doigt mouillé, 1 élève d’ECS/ECE sur 6 atteindra la barre d’admissibilité à HEC et à l’ESSEC ( HEC 2017), ce qui montre que ça n’a rien d’impossible ;
  • il ne faut pas grand-chose pour atteindre les barres de l’EM Lyon et de l’EDHEC ;
  • même les candidats les plus faibles peuvent, en étant réalistes, viser la moyenne pour « sauver les meubles » ;
  • cette épreuve constitue clairement un handicap pour les ECT.

La notation de la dissertation de culture générale à ECRICOME

Les correcteurs du concours ECRICOME n’obéissent pas non plus à un barème précis.

Il n’y a pas à proprement parler de barème pour la dissertation de culture générale.
– Rapport de jury ECRICOME, 2018

Voici les lignes directrices données sur le site :

L’évaluation prend en considération les grands critères de la dissertation :

  • l’aptitude à prendre en compte l’énoncé dans sa singularité, à comprendre le problème dans sa profondeur et à en saisir l’enjeu ;
  • la capacité à ordonner ses idées de manière vivante et claire, en évitant une simple juxtaposition de remarques, un plan mécanique et passe-partout, et l’énumération de références ;
  • l’aptitude à conduire une pensée personnelle, à exploiter ses lectures et à mobiliser ses connaissances ; en matière d’auteurs et de références, il n’y a pas de passage obligé, tous sont accueillis avec bienveillance, pourvu qu’ils soient l’objet d’une maîtrise et d’une appropriation personnelles ;
  • la présentation matérielle de l’écrit, la qualité du style, la correction de l’orthographe et de la syntaxe.

Les fautes de langues sont sanctionnées, même s’il n’existe pas de barème :

« À la différence de l’épreuve de résumé, il n’y a pas de barème spécifique prévoyant le retrait de points en fonction du nombre de fautes. Toutefois, le souci de l’orthographe, ainsi que de la syntaxe, est nécessaire, car les deux jouent un rôle dans l’appréciation globale de la copie. Dans cette perspective une relecture spécifique et attentive est indispensable. »

Voici les statistiques des dernières années :

  • 2019 : statistiques non communiquées (à ma connaissance)
  • 2018 : statistiques non communiquées (à ma connaissance)

La préparation idéale de la dissertation de culture générale en 1ère année de Prépa HEC

Les bizuths bâclent la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Même si les enjeux de la 1ère année semblent minces en culture générale, tu risques de le payer plus tard si tu délaisses la matière. Certes, il ne faut pas perdre ton temps, mais faire l’impasse n’est pas non plus une solution. Tu dois être stratège.

Quels devraient être les objectifs précis d’un bizuth par rapport à la dissertation de culture générale ?

J’en vois 3 :

  1. acquérir une méthode de dissertation rigoureuse ;
  2. améliorer son style ;
  3. enrichir son catalogue mental de références.

Ces 3 objectifs sont intermédiaires par rapport à l’objectif final qu’est la réussite des épreuves de dissertation de culture générale des concours.

✩ ✩ ✩

Pour le 1er objectif, tu peux suivre mon cours gratuit de méthodologie de la dissertation et/ou lire les articles de ce site (cf. la rubrique « Ressources sur la dissertation de culture générale en Prépa HEC » tout en bas).

Pour le 2ème objectif, tu as intérêt à lire des ouvrages dont le style correspond à celui attendu par le correcteur, c’est-à-dire un style à la fois simple et classique.

Comme tu peux également lire pour i) gagner en motivation (inspiration) et/ou ii) développer ta culture « économique » (culture), je te propose une liste de livres pas trop chiants qui combinent un intérêt de style avec un intérêt d’inspiration ou de culture :

Je te conseille surtout de lire avant de t’endormir – de préférence de la fiction – pour te sortir la tête de la prépa. Tu peux aussi le faire dans les circonstances où il est difficile de travailler, comme dans le métro, le train, voire l’avion.

✩ ✩ ✩

Pour le 3ème objectif, contente-toi de noter le cours de ton prof et de le compléter en lisant les synthèses (appelées « post-its ») du site 1000 idées de culture générale (tape le nom de l’auteur dans la barre de recherche).

L’idéal est de prendre des notes à l’ordinateur sur Google Docs en mode « hors connexion », mais ton prof te l’interdira peut-être.

Comme le cours sera probablement très long, je te recommande d’écrire uniquement l’essentiel. Fixe-toi donc une taille limite : tu peux par exemple partir du principe que tes notes ne devront pas dépasser 100 pages à la fin de l’année.

Enfin, soigne particulièrement la structure de tes notes. Surveille bien le plan du cours et exige de ton prof qu’il s’y tienne s’il a tendance à digresser.

Personnellement, je trouve que la notation en bullet points est la plus efficace :

  • info n°1
    • info n°1.1
    • info n°1.2
    • info n°1.n
  • info n°2
  • info n°n

En culture générale, tu as grosso modo 5 types d’informations essentielles à prendre en note :

  1. des thèmes (ex : la démocratie athénienne, la nature, etc.) ;
  2. des idées (ex : la science selon Descartes, etc.) ;
  3. des faits (ex : Socrate est né en -470) ;
  4. des références (ex : Phédon, Platon) ;
  5. des citations.

Mets-les en forme afin de bien les distinguer lorsque tu reliras tes notes.

✩ ✩ ✩

Enfin, combien de temps de travail personnel consacrer à la dissertation de culture générale ?

Je te conseille de passer entre 2 et 4 heures par semaine à préparer l’épreuve.

Étant donné le caractère secondaire des références (cf. la hiérarchie posée par le programme officiel), tu as intérêt à allouer 80 % de ton temps de travail à la méthodologie de la dissertation et à l’entraînement (traiter des sujets). C’est très rentable, car cela te servira aussi en géopolitique ou en économie.

Concernant le cours, si tu es très attentif à ce que dit ton prof et si tu fais un effort conscient pour mémoriser l’essentiel en classe, alors le temps de révision peut tendre vers zéro.

La préparation idéale de la dissertation de culture générale en 2ème année de Prépa HEC

Concours préparation dissertation culture générale Prépa hec

La perspective des concours rend la matière moins négligeable, mais les carrés et les cubes ont quand même tendance à privilégier les matières à fort coefficient. Beaucoup de candidats ne commencent à s’intéresser au thème que dans les semaines qui précèdent les épreuves finales.

Or, s’ils ont raison de chercher à économiser du temps, faire une impasse durable sur la culture générale, c’est se créer un handicap difficilement surmontable en vue de l’admissibilité.

Comme en 1ère année, il faut être stratégique : cibler la minorité de facteurs qui assurent, à eux seuls, l’essentiel de la réussite de la dissertation.

J’en vois 3 :

  1. la maîtrise d’un stock de connaissances sur le thème ;
  2. la maîtrise de la méthodologie de la dissertation ;
  3. l’« expérience », qui découle de l’entraînement avec un maximum de sujets.

✩ ✩ ✩

Pour le 1er facteur, il existe 3 types de stratégie :

  1. la stratégie « classique » ;
  2. les stratégies « marginales » ;
  3. la stratégie que j’ai popularisée avec ma méthode dite « des paragraphes ».

– La STRATÉGIE « CLASSIQUE » repose sur le cours de ton prof de culture générale. Tu vas en cours ; tu prends des notes ; tu révises ; tu fais les colles et les DS.

Si tu choisis cette stratégie, tu as intérêt :

  • à limiter, comme en 1ère année, la quantité de notes que tu prends ;
  • à les formater en vue i) de la dissertation, et ii) de la révision ;
  • à faire tous les DS sans connaître le sujet ni le sous-thème à l’avance, et à donner ton maximum ;
  • une fois ta copie récupérée, à bien répertorier tes principales erreurs et à identifier les solutions pour y remédier aux épreuves suivantes ;
  • à faire toutes les colles en donnant ton maximum ;
  • à t’entraîner (en conditions réelles) à traiter des sujets, puis à demander leur avis sur ton plan détaillé à tes amis de prépa et/ou à ton prof.

– Les STRATÉGIES « MARGINALES » sont suivies par une minorité de candidats. Leur efficacité est à mon sens douteuse puisqu’elles n’ont pas été testées à grande échelle avec différents types d’élèves.

Voici quelques stratégies qui peuvent rentrer dans cette catégorie :

  • récupérer les cours des meilleures prépas de France ;
  • ficher quinze manuels ;
  • apprendre par cœur une dissertation très générale (c’est la méthode dite « de la dissertation parfaite ») ;
  • apprendre par cœur 2-3 dissertations pour les combiner lors de l’épreuve.

Je trouve la plupart de ces stratégies marginales plutôt naïves.

La méthode dite « de la dissertation parfaite » fait exception, car elle est au contraire très pragmatique et donne à ma connaissance de bons résultats. Son grand défaut, rédhibitoire à mes yeux, est qu’elle supprime les synergies que crée la stratégie classique. En clair, ce qu’on gagne d’un côté, on le perd de l’autre.

Je m’explique : quand on s’exerce à la méthodologie de la dissertation de culture générale, on s’exerce aussi à la méthodologie de la dissertation de géopolitique ou d’économie ; quand on parfait son style pour la dissertation de culture générale, on l’améliore également pour la géopolitique ou l’économie, la contraction, la synthèse, et même pour les langues. On perd ces bénéfices avec la méthode de la dissertation parfaite.

– Enfin, LA STRATÉGIE QUE JE RECOMMANDE est celle de ma méthode dite « des paragraphes », popularisée par feu mon manuel 50 paragraphes tout cuits. Je l’ai élaborée pour éviter les inconvénients de la stratégie classique sans tomber dans les travers des stratégies marginales.

Comme tu le sais peut-être déjà, cette stratégie consiste à préparer et apprendre un stock de paragraphes de dissertation qu’il te suffira de reprendre et d’adapter lors des épreuves des concours. Elle te libère donc de toute l’incertitude (référence, style, structure du paragraphe, etc.) liée au développement de la dissertation.

Elle se décompose en les étapes suivantes :

  • préparer un stock de paragraphes sur le thème ;
  • les apprendre plus ou moins par cœur ;
  • traiter (introduction et plan détaillé) un maximum de sujets ;
  • t’entraîner à sélectionner et à adapter les paragraphes ;
  • simuler des épreuves de dissertation en conditions réelles.

Par rapport à la stratégie classique, ma méthode des paragraphes :

  • prend beaucoup moins de temps ;
  • bonifie le style (en retravaillant, voire en écrivant soi-même les paragraphes) ;
  • améliore la maîtrise de la méthodologie ;
  • te met à l’aise lors de l’épreuve ;
  • donne de meilleurs résultats ;
  • fait gagner des points dans les autres matières littéraires.

Les bons résultats obtenus par les candidats qui appliquent sérieusement cette stratégie me confortent dans l’idée qu’elle est la plus efficace à tous points de vue.

Efficacité de la méthode des paragraphes pour la dissertation de culture générale en Prépa HEC

Si tu souhaites préparer toi-même ton stock de paragraphes, je t’explique par e-mail comment t’y prendre, étape par étape.

→ Clique ici pour apprendre à le faire.

✩ ✩ ✩

Pour le 2ème facteur, je te rappelle que tu peux suivre mon cours gratuit de méthodologie de la dissertation et/ou lire les articles de ce site (cf. la rubrique « Ressources sur la dissertation de culture générale en Prépa HEC » tout en bas).

Pour le 3ème facteur, je t’encourage à traiter le maximum de sujets sur le thème dans des conditions proches de celles des concours.

Le moins chronophage est de faire des plans détaillés :

  • prépare une liste de sujets (que tu enrichiras tout au long de l’année) ;
  • bloque un ou plusieurs créneaux d’1h dans ton emploi du temps ;
  • essaie de trouver les grandes parties du plan, les arguments, et les références ;
  • demande à ton prof et/ou à tes amis de prépa leur avis sur ton travail ;
  • utilise leurs retours pour corriger ton plan détaillé ;
  • conserve le tout précieusement afin de pouvoir le revoir.

Mais le plus efficace est probablement de simuler entièrement l’épreuve :

  • demande à quelqu’un de choisir un sujet de ta liste (sans te dire lequel), de l’écrire sur un bout de papier, de le replier et de te le donner ;
  • bloque un créneau 8h-12h ou 14h-18h dans ton emploi du temps ;
  • trouve un lieu extérieur (c’est-à-dire pas ton domicile) ouvert à l’horaire que tu as choisi : une salle de ta prépa, une bibliothèque municipale, etc. ;
  • rends-toi au lieu dit à l’heure dite et disserte avec le même sérieux que s’il s’agissait du jour J ;
  • demande à ton prof et/ou à tes amis de prépa leur avis sur ta copie ;
  • utilise leurs retours pour identifier tes pistes de progression.

Plus tu simuleras l’épreuve des concours, plus tu auras d’expérience et mieux tu seras préparé. C’est d’ailleurs principalement pour cette raison que les cubes ont statistiquement de meilleures chances que les carrés.

✩ ✩ ✩

Enfin, combien de temps de travail personnel consacrer à la préparation de la dissertation de culture générale ?

Tout d’abord, tu as intérêt à t’y mettre depuis le début par petites doses régulières.

Pour faire simple, je te conseille de travailler 4 heures par semaine :

  • 4 fois 1h (1 jour sur 2), ou
  • 2 fois 1h et 1 fois 2h (1 jour sur 2/3), ou
  • 2 fois 2h (1 jour sur 3/4).

L’idéal pour maximiser ta productivité, c’est de planifier tes séances de travail personnel les jours où tu n’as pas cours (le principe vaut pour toutes les matières).

Tous les sujets tombés aux concours

Sujets de culture générale HEC - EM Lyon EDHEC - ESSEC ECRICOME

Concours 2019 :

  • HEC – EM Lyon : « Les blessures de la mémoire »
  • EDHEC – ESSEC : « Que perd-on quand on perd la mémoire ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Mémoire et répétition »
    • sujet hors thème : « Faut-il tout critiquer ? »

Concours 2018 :

  • HEC : « Mon corps et moi »
  • EDHEC – ESSEC : « Qu’est-ce qui fait qu’un corps est humain ? »
  • EM Lyon : « Que faire de notre corps ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Qu’est-ce qui fait qu’un corps est humain ? » (sic)
    • sujet hors thème : « Rester soi-même »

Concours 2017 :

  • HEC : « Faire parler un texte. »
  • EDHEC – ESSEC : « La force de la parole »
  • EM Lyon : « Une parole peut-elle faire événement ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Parler peut-il être créateur ? »
    • sujet hors thème : « Est-il raisonnable d’espérer ? »

Concours 2016 :

  • HEC : « Un monde sans nature »
  • EDHEC – ESSEC : « Le livre de la nature »
  • EM Lyon : « Peut-on renoncer à l’idée de nature ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Le spectacle de la nature nous révèle-t-il quelque chose de nous-mêmes ? »
    • sujet hors thème : « Les rêveurs sont-ils inutiles ? »

Concours 2015 :

  • HEC : « Crépuscule de la vérité »
  • EDHEC – ESSEC : « Faut-il toujours préférer la vérité ? »
  • EM Lyon : « La fidélité au réel définit-elle le vrai ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « En quel sens peut-on dire d’une chose qu’elle est vraie ? »
    • sujet hors thème : « Pourquoi punir ? »

Concours 2014 :

  • HEC : « Ouvrir un espace »
  • EDHEC – ESSEC : « L’occupation de l’espace »
  • EM Lyon : « Peut-on s’approprier l’espace ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Habiter un espace, est-ce se l’approprier ? »
    • sujet hors thème : « Qu’est-ce qu’un humaniste ? »

Concours 2013 :

  • HEC : « Le plaisir se mérite-t-il ? »
  • EDHEC – ESSEC : « Le plaisir de penser »
  • EM Lyon : « Y a-t-il une unité du plaisir ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Le plaisir se partage-t-il ? »
    • sujet hors thème : « La science nous guérit-elle de l’illusion ? »

Concours 2012 :

  • HEC : « L’ordre de la société »
  • EDHEC – ESSEC : « Solitude et société »
  • EM Lyon : « Une société peut-elle être internationale ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « La société des individus »
    • sujet hors thème : « Les héros sont-ils morts ? »

Concours 2011 :

  • HEC : « Les images auront-elles toujours raison de nous ? »
  • EDHEC – ESSEC : « L’imagination, est-ce la liberté de pensée ? »
  • EM Lyon : « L’imagination est-elle une puissance incontrôlable ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Pauvreté des images, richesse de l’imagination »
    • sujet hors thème : « La souffrance peut-elle avoir un sens ? »

Concours 2010 :

  • HEC : « La vie est-elle autre chose que le théâtre de la cruauté ? »
  • EDHEC – ESSEC : « La vraie vie »
  • EM Lyon : « Y a-t-il une vie de l’esprit ? »
  • ECRICOME :
    • sujet dans le thème : « Peut-on maîtriser le cours de sa vie ? »
    • sujet hors thème : « La rigueur des lois »

Synthèse et analyse des rapports de jury HEC et ESSEC

Rapports de jury dissertation culture générale HEC EDHEC - ESSEC

Les rapports de jury sont précieux pour l’épreuve de dissertation de culture générale de Prépa HEC parce qu’ils te révèlent les attentes de ton futur lecteur, le correcteur.

Pour obtenir la meilleure note possible, tu as intérêt à connaître précisément ces attentes, à l’image d’une entreprise qui s’enquiert des besoins de ses clients. Cette démarche pragmatique est d’autant plus utile que trop de profs se contentent de consignes vagues inadaptées à la pratique.

Néanmoins, tu dois lire les rapports de jury avec prudence pour les raisons suivantes :

  • ils sont rédigés à la va-vite, comme en témoignent la quasi-absence de structure du propos, la profusion de points-virgules (qui évitent de soigner la cohérence et la fluidité des paragraphes), les répétitions, les erreurs de ponctuation et de typographie, et les quelques fautes (certes rares) ;
  • les consignes ne sont pas classées par ordre de priorité (les consignes essentielles, à appliquer en premier, puis les consignes secondaires, à appliquer dans un second temps, une fois l’essentiel assuré) ;
  • certaines sont contredites par les résultats et les bonnes copies de concours, parce qu’elles sont plus profondément impossibles à mettre en pratique dans les conditions de préparation, de composition, et de correction de l’épreuve.

J’ai donc lu et synthétisé les rapports de jury de culture générale de HEC et de l’EDHEC – ESSEC en triant pour toi les remarques spécifiques à l’épreuve de l’année, les consignes générales intéressantes, et en soulignant les exigences et les recommandations qui ne méritent pas, à mon sens, d’être prises en compte.

Lis attentivement mes synthèses et tu sauras ce que le correcteur attend de toi.

Rapport de jury de la dissertation de culture générale HEC 2018

Sujet : « Mon corps et moi » (thème : le corps)

Voici les principales remarques spécifiques à cette épreuve :

  • les candidats ont plutôt bien repéré les différents aspects du sujet ;
  • dans beaucoup de copies, les grandes parties du plan ne sont pas articulées – elles sont même incohérentes dans certaines dissertations – et elles ne reflètent pas la progression de la réflexion.

Voici les consignes générales intéressantes :

  • la méthodologie de la dissertation est l’exigence primordiale du jury : « Le sujet doit avoir été analysé et donner lieu à la construction d’une problématique cohérente, le devoir doit suivre un plan et conduire à une conclusion. » ;
  • c’est la pertinence et la maîtrise des références qui compte, et non pas leur quantité : « La présence de telle ou telle référence, dans une copie, n’a aucune valeur en soi, pas plus que le nombre de citations. » ;
  • les correcteurs réprouvent « la reproduction mécanique de « connaissances » » (par exemple au sein de plans types) : cela ne veut pas dire que tu dois improviser, mais que tu ne dois pas donner l’impression du copié-collé ;
  • des références de statut différent (poème, essai, pamphlet, tableau, etc.) ne doivent pas être mises sur le même plan [c’est à mes yeux un point de détail qui peut être réglé en modulant la formulation de l’introduction de la référence : « Descartes avance/montre que… » vs. « Ce tableau illustre… »].

Mes remarques personnelles :

  • je trouve l’appel à « l’esprit critique » excessif parce que, d’une part, les conditions de préparation, de composition, et de notation de l’épreuve ne permettent pas aux candidats d’en faire preuve, et parce que, d’autre part, les bonnes copies ne brillent pas par cette qualité[4] ;
  • je pense que la plupart des élèves savent désormais que « le conseil le plus important » donné par le jury (« privilégier […], avec l’aide des professeurs, la fréquentation directe des classiques et de quelques œuvres majeures ») est très mauvais pour plusieurs raisons évidentes, dont notamment :
    • ils n’ont pas le temps ;
    • c’est contraire à la nécessité de préparer précisément l’épreuve[5], qui demande en particulier de maîtriser la méthodologie de la dissertation ;
    • la grande majorité des candidats qui ont réussi l’épreuve n’ont pas procédé comme cela.

À retenir de ce rapport de jury :

  • tu dois surtout faire preuve d’une méthodologie de dissertation efficace ;
  • tu sortiras déjà du lot avec un plan de qualité ;
  • il faut choisir les références en fonction de l’argumentation, et non pas pour les accumuler et éblouir le correcteur.

Clique ici pour télécharger le rapport de jury

Rapport de jury de la dissertation de culture générale ESSEC 2018

Sujet : « Qu’est-ce qui fait qu’un corps est humain ? » (thème : le corps)

Voici les principales remarques spécifiques à cette épreuve :

  • les correcteurs ont eu l’impression que, dans l’ensemble, les candidats savent traiter un sujet et rédiger une dissertation ;
  • beaucoup de copies sont longues, voire très longues (12 pages) ;
  • comme le sujet est ouvert, la problématisation laisse souvent à désirer et sert ainsi de prétexte à la récitation de connaissances ;
  • beaucoup de candidats n’analysent pas la spécificité de la formulation « Qu’est-ce qui fait… ? », qui permet de distinguer i) la production d’un corps humain, et ii) la reconnaissance ;
  • beaucoup d’introductions sont trop courtes et manquent de fluidité ;
  • l’expression écrite est souvent maladroite, elle manque de précision et de rigueur ;
  • les références « ne sont la plupart du temps ni suffisamment maîtrisées […] ni bien exploitées ».

Voici les consignes générales intéressantes :

  • il faut vraiment « traiter le sujet dans sa particularité » ;
  • la problématisation est le critère primordial d’évaluation des copies ;
  • il est préférable de formuler la problématique sous la forme d’une seule et unique question (« une question claire et unifiée ») plutôt que d’« une succession désordonnée de petites questions dispersées » ;
  • il est utile, dans la réflexion, de se référer à des exemples concrets[6];
  • les références doivent être choisies avec soin et développées ;
  • il est nécessaire – je dirais plutôt « bénéfique » – de mobiliser les acquis (connaissances, mais aussi compétences) de l’année de bizuth ;
  • une citation n’a aucune valeur en elle-même si elle n’est pas exploitée intelligemment.

Le jury rappelle également sa définition de l’épreuve de dissertation :

« La dissertation de culture générale est un exercice, écrit dans une langue maîtrisée et choisie, au cours duquel, à propos d’un sujet faisant explicitement référence au thème de l’année, le candidat manifeste une aptitude tout d’abord à effectuer l’analyse et la problématisation du libellé proposé, ensuite à organiser et mener une discussion construite, sans préjugé, ouverte, conséquente et cultivée ; il y mobilise librement ce qu’il connaît des littératures française et étrangère, des différents arts (cinéma, peinture, photographie, théâtre…), de la tradition philosophique, des sciences exactes et des sciences de l’homme, des grandes religions et des principaux courants idéologiques contemporains ; il y démontre enfin en quoi cet enrichissement culturel permet de mieux comprendre le monde dans lequel il vit. »

En synthèse :

  • tu dois écrire clairement en bon français ;
  • tu dois réfléchir au sujet avec méthode et articuler tes éléments de réponse ;
  • tu choisis les références que tu veux tant qu’elles sont nobles.

Mes remarques personnelles sur le rapport :

  • je rejoins le jury sur la nécessité de mener une réflexion authentique sur le sujet, c’est-à-dire de vraiment se poser la question et de tenter d’y apporter des éléments de réponse ;
  • en revanche, je t’invite à ne pas prendre en compte les consignes vagues, et donc périlleuses telles que s’appuyer sur ton « expérience de « sujets pensants » » pour donner un «engagement » qui procure « un élan et une cohésion » au devoir.

À retenir de ce rapport de jury :

  • tu dois analyser l’énoncé dans le détail ;
  • la problématisation est cruciale dans la réussite de l’épreuve ;
  • tu dois utiliser les références à bon escient et montrer que tu les maîtrises.

Clique ici pour télécharger le rapport de jury

Rapport de jury de la dissertation de culture générale HEC 2017

Sujet : « faire parler un texte » (thème : la parole)

Voici les principales remarques spécifiques à cette épreuve :

  • beaucoup de copies hors sujet, soit parce que le candidat est parti sur la question l’interprétation en général, soit parce qu’il s’est contenté de disserter sur les rapports entre l’écrit et l’oral ;
  • les candidats mobilisent en moyenne beaucoup de références.

Voici les consignes générales intéressantes :

  • il faut se méfier de la première impression que produit l’énoncé et la creuser par l’analyse ;
  • les grandes parties doivent constituer une argumentation cohérente ;
  • les connaissances doivent être utilisées de manière pertinente dans la dissertation : il est dangereux de « coller » des références et des citations uniquement pour étaler sa culture générale.

Mes remarques personnelles :

  • cet énoncé métaphorique assez difficile a mis sur la touche les élèves qui n’ont pas fait l’effort d’analyser précisément les termes du sujet ;
  • inutile de prendre en compte le petit refrain habituel sur l’originalité personnelle et la nécessité de lire directement les œuvres.

À retenir de ce rapport de jury :

  • il faut traiter stratégiquement le sujet par rapport au thème de l’année même s’il semble s’en écarter ;
  • par l’étirement des notes, l’épreuve est devenue abordable (1 candidat sur 2 a la moyenne et presque 1 sur 6 a plus de 15).

Clique ici pour télécharger le rapport de jury

Rapport de jury de la dissertation de culture générale ESSEC 2017

Sujet : « La force de la parole » (thème : la parole)

Voici les principales remarques spécifiques au sujet :

  • il était intéressant d’analyser la valeur du génitif « de » (comme pour le sujet de 2016, « le livre de la nature ») ;
  • une large majorité de candidats n’ont pas défini assez précisément les concepts de « force » et de « parole » ;
  • trop peu de candidats ont évoqué des exemples concrets ;
  • trop de copies ont pris « la force de la parole » pour une évidence incontestable ;
  • il était possible de mettre en perspective le sujet à travers l’histoire (la force déclinante de la parole avec le surgissement de l’écrit).

Voici les consignes de méthodologie intéressantes :

  • les proverbes ou les expressions usuelles peuvent servir à analyser les notions ;
  • il ne suffit pas de transformer l’énoncé en question pour formuler une problématique (ex : « Y-a-t-il une force de la parole ? ») ;
  • il faut justifier l’association de concepts aux termes de l’énoncé (ex : pouvoir, influence, puissance associés au terme « force »).

Mes remarques personnelles :

  • je rejoins le jury sur la nécessité de ne pas précipiter l’analyse des termes du sujet ;
  • ce rapport de jury est constitué à 80 % de copier-coller…

À retenir de ce rapport de jury :

  • il est utile de creuser l’analyse des termes du sujet à l’aide de proverbes, d’expressions usuelles, et d’exemples concrets ;
  • la problématique ne doit pas reprendre les termes de l’énoncé, mais poser le problème intellectuel sur lequel a débouché la problématisation.

Clique ici pour télécharger le rapport de jury

Ressources sur la dissertation de culture générale en Prépa HEC

MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION


▶︎ Trouver facilement un plan de dissertation
▶︎ Rédiger facilement l’introduction de la dissertation
▶︎ La vérité sur la conclusion de la dissertation
▶︎ Les 20 mots les plus importants en dissertation
▶︎ Les secrets pour utiliser les connecteurs logiques en dissertation
▶︎ Commentaire d’un 17/20 en dissertation de culture générale à HEC (vidéo)


EXEMPLES DE DISSERTATIONS DE CULTURE GÉNÉRALE


▶︎ « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? »
▶︎ « Faire parler un texte » (HEC 2017)


PROGRAMME DE 1ÈRE ANNÉE


▶︎ L’héritage de la pensée grecque et latine»
▶︎ Qui étaient vraiment les sophistes ?
▶︎ Le relativisme de Protagoras
▶︎ Le sophiste selon Socrate
▶︎ Socrate comme vous ne le connaissez pas
▶︎ La maïeutique de Socrate
▶︎ « Connais-toi toi-même » (Socrate)
▶︎ L’hédonisme d’Aristippe
▶︎ Les idées platoniciennes
▶︎ L’amour selon Platon
▶︎ L’allégorie de la caverne de Platon
▶︎ La république de Platon
▶︎ La dangerosité de la démocratie selon Platon
▶︎ La physique d’Aristote
▶︎ La technique selon Aristote
▶︎ La politique selon Aristote
▶︎ La justice selon Aristote
▶︎ La philosophie antique selon Pierre Hadot
▶︎ Le plaisir selon Épicure
▶︎ Introduction au stoïcisme
▶︎ Le détachement selon Épictète
▶︎ L’humanisme de Cicéron
▶︎ La brièveté de la vie selon Sénèque
▶︎ Le machiavélisme de Machiavel
▶︎ L’homme de cour selon Baltasar Gracian


[1] « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment » (Le Dernier Mitterrand, Georges-Marc Benamou).

[2] Arrêté du 30-5-2013.

[3] Les épreuves de HEC et de l’EM Lyon ont fusionné.

[4] Par ailleurs, il aurait peut-être fallu dire ce qu’on entend par « esprit critique » et donner des pistes concrètes pour le développer…

[5] C’est un peu comme si un joueur professionnel de foot se contentait de regarder des matchs à la télévision pour préparer les siens !

[6] « Les sujets ont la plupart du temps un rapport avec des situations concrètes de l’existence et il est dommage que les candidats se sentent obligés de les traiter de manière purement livresque. »